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Réserve quasi-abandonnée, écovolontaires désenchantés

Après 4 jours à Quito, nous atterrissons sur l’île de San Cristobal, dans l’archipel des Galápagos, à 1 000 km des côtes équatoriennes. Nous grimpons dans un pick-up, direction les hauteurs de l’île pour rejoindre la réserve biologique de la fondation Jatun Sacha. Elle s’étend sur 200 ha d’anciennes terres agricoles à l’abandon sur lesquelles prolifèrent des plantes invasives, dont la mûre.

Au sein de la réserve, les conditions de vie sont très rustiques. Bottes, pantalons, manches longues, gants et même moustiquaire pour le visage sont de rigueur, pour limiter les piqûres des « carmelitos », petites mouches voraces, qui mordent et engendrent des démangeaisons pendant une semaine. Malgré ces précautions, les « carmelitos » ne nous épargnent pas et se régalent avec nos peaux d’européens fraichement débarqués ! A côté de ça, les piqûres de moustiques, c’est de la rigolade ! De même que la vie en communauté avec les rats, araignées et mille-pattes, sous un climat très humide… Le décor est planté, on est loin de la carte postale ensoleillée !













































Passons maintenant à ce que nous avons réalisé pendant une semaine avec cinq autres écovolontaires.

Nous avons arraché des plantes invasives aux abords de la maison et, munis de machette, nous avons défriché une parcelle pour créer un potager qui nourrira les futurs écovolontaires. L’objectif est de favoriser la production locale de fruits, légumes et céréales, pour limiter l’importation de produits acheminés depuis le continent.























Nous avons participé à l’entretien de la pépinière de plantes endémiques et nous en avons planté quelques une en pleine terre au sein de la réserve.






































Nous avons aussi réalisé une journée de nettoyage des plages et ramasser les nombreux déchets apportés par les courants marins. Parmi les déchets collectés, il y avait essentiellement des bouteilles en plastiques (dont certaines provenant de Chine !), des bidons en plastique, des morceaux de polystyrène et des cordages de bateaux. Dusty était étonné de trouver aussi des chaussures, une combinaison de plongée, une brosse à dent, une ampoule et un circuit électronique. Nous avons rassemblé tous ces déchets en retrait de la plage, à l’abri du vent et de la mer. Les gardes du parc national viendront les collecter en bateau dès que la mer sera calme et permettra d’accoster.















Cette semaine nous a aussi permis de partir à la découverte de la réserve en randonnée et de se baigner dans des cascades et lagunes d’eau douce.



Cependant, nous avons été très déçus par rapport aux informations que nous avions eues avant notre venue concernant la réserve. Les infrastructures de la réserve ne sont pas entretenues et paraissent à l’abandon. Aucun suivi de l’éradication de la mûre et des replantations de plantes endémiques n’est assuré. Certaines de nos actions nous ont semblé plus symboliques que de relever d’un programme rigoureux de préservation de l’environnement. De plus, les conditions de vie très précaires contrastaient avec la participation aux frais excessive demandée aux écovolontaires. Nous avons posé beaucoup de questions pour comprendre la situation actuelle. En vain. Tout cela ne nous semblait pas sérieux et dénué de sens.


Nous écourtons donc notre séjour et quittons la réserve à l’issue de cette semaine, pour partir à la découverte de l’archipel.

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