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Sur les pas de Charles Darwin


Nous découvrons enfin le décor des récits de Charles Darwin et ses colonies d’otaries, d’iguanes marins, de tortues et d’oiseaux. C’est à partir de ses observations lors de son long voyage de près de cinq années, durant lequel il passa un mois dans les îles Galápagos en 1835, que le jeune naturaliste bâtit sa théorie de l’évolution.


Les animaux sont omniprésents, aux abords des ports et sur les plages ; ils n’ont pas peur des humains, il faut parfois les enjamber pour pouvoir passer sur le chemin. Les otaries dorment même sur les bancs publics !

























C’est la période de mise-bas des otaries. Il y a beaucoup de chiots (bébés otaries) de quelques jours ou quelques semaines sur la plage. Quand elles ne dorment pas des heures au soleil, les otaries viennent jouer avec nous dans l’eau. Elles se déplacent difficilement sur terre mais sont très agiles et rapides dans l’eau. Les mâles sont très puissants et soulèvent une colonne d’eau, telle une torpille, lorsqu’ils se repoussent entre eux.

Les iguanes, eux, sont imperturbables lorsqu’ils se réchauffent au soleil, sur la plage ou au milieu des chemins. Ici vivent les seuls iguanes marins au monde. Ils plongent dans l’eau pour se nourrir d’algues. Certains nous donnent l’impression de sortir tout droit du film « les Gremlins ».















Le monde sous-marin est très riche. En plus des otaries et iguanes marins, nous avons vu des requins pointes blanches et requins des Galápagos, des tortues vertes du Pacifique énormes, des hippocampes, des raies pastenagues et des raies aigles, des pieuvres, des étoiles de mer, des poissons perroquets, poissons anges, poissons pierres…















La vie dans les airs est toute aussi abondante avec ses pélicans, frégates, hérons, aigrettes, pinsons, flamands roses, et même des fous à pieds bleus !















Et sur terre, les tortues géantes des Galápagos qui peuvent peser plus de 250 kg, nous surprennent par leur lenteur. Elles se déplacent et mangent très lentement, et peuvent vivre jusqu’à 150 ans. Le temps semble s’arrêter quand on les observe.

Les tortues géantes et les iguanes terrestres n’ont pas de prédateurs naturels aux Galápagos. Seul l’homme et les animaux qu’il a introduit (chiens, cochons, rats…) ont été des prédateurs redoutables. Les tortues géantes étaient chassées pour leur chair, et leur graisse était utilisée pour produire de l’huile pour l’éclairage public au 19ème siècle. Ce qui a valu de décimer les populations de tortues jusqu’à l’extinction de plusieurs espèces.

Aujourd’hui l’homme essaye de réparer les dégâts qu’il a causés et s’attache à restaurer les écosystèmes dégradés. Des programmes de conservation des espèces sont menés, notamment auprès des tortues géantes, en vue de les réintroduire dans leur milieu naturel. C’est le cas de la Fondation Charles Darwin, qui relâche des tortues juvéniles sur plusieurs îles de l’archipel et on a même croisé l’une d’elle en randonnée !

« Comme il naît beaucoup plus d'individus de chaque espèce qu'il n'en peut survivre, et que, par conséquent, il se produit souvent une lutte pour la vie, il s'ensuit que tout être, s'il varie, même légèrement, d'une manière qui lui est profitable, dans les conditions complexes et quelquefois variables de la vie, aura une meilleure chance pour survivre et ainsi se retrouvera choisi d'une façon naturelle. En raison du principe dominant de l'hérédité, toute variété ainsi choisie aura tendance à se multiplier sous sa forme nouvelle et modifiée ».

Extrait de L'Origine des espèces de Charles Darwin - 1859

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