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Tourisme et développement durables aux Galapagos

Nous avons séjourné sur trois îles (San Cristobal, Santa Cruz et Isabela), parmi les quatre îles habitées de l’archipel. Elles offrent non seulement de beaux sites de snorkeling et plongée mais également de belles randonnées. Sur l’île d’Isabela, nous avons grimpé sur les volcans Sierra Negra et Chico, encore actifs, où l’on peut sentir la chaleur brûlante dans des trous. La dernière éruption du volcan Sierra Negra date de 2005.


Le parc national des Galapagos couvre 97% de la surface de l’archipel et beaucoup de mesures de protection de l’environnement et des espèces sont mises en place. Une politique de développement durable est menée, notamment pour développer les énergies renouvelables. A ce jour, 20 % de l’électricité consommée sur l’archipel est renouvelable, fournie par des parcs éoliens et photovoltaïques. L’objectif est d’atteindre 100 % d’énergies renouvelables. Des pistes cyclables ont été créées sur chaque île habitée. Et il existe une collecte sélective des déchets pour les déchets organiques, les déchets recyclables (papiers, cartons, bouteilles et bidons en plastique), et les déchets non recyclables. De plus, nous avons pu constater des initiatives d’hôtels où nous avons séjourné, qui vont dans ce sens. Des chauffe-eaux solaires sont installés pour les douches des bungalows. L’eau du robinet n’étant pas potable, les hôtels mettent à disposition des fontaines à eau pour remplir nos gourdes, afin d’éviter d’acheter des bouteilles d’eau en plastique et limiter ainsi la production de déchets. L’hôtel où nous avons séjourné à Isabela réutilise de vieilles serviettes de bain coulées dans du béton pour en faire des pots de fleurs, ce qui permet aussi de réduire les déchets.




Le tourisme est très encadré, avec un guide du parc présent à chaque excursion, sur chaque bateau, et le nombre de bateaux et de touristes sont restreints sur chaque site touristique. Cela permet, selon le guide, d’avoir beaucoup d’informations sur les écosystèmes, les espèces, l’histoire de l’archipel et sa géologie.


Un bémol toutefois pour profiter de cet environnement protégé : c’est une destination assez chère ; l’objectif étant de maîtriser le développement touristique. Peu de sites sont accessibles à pied sans payer, et chaque excursion en bateau coûte entre 100 et 150 $US (soit entre 85 et 130 €). Une journée pour 2 plongées en bouteille nous a coûté 160 $US (soit 140 €) ; c’était pour nous les plongées les plus chères de notre vie, et aussi les plus froides (eau à 16°C à 20 mètres de profondeur) ! Serait-ce le prix à payer pour un tourisme durable ? C’est en tout cas la stratégie choisie ici.

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