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Immersion dans la vie locale péruvienne

Depuis un mois à Cutervo, nous sommes immergés dans le quotidien des péruviens et sommes surpris par certaines choses en comparaison avec notre mode de vie français.


La première chose frappante est que l’eau courante n’est non seulement pas potable, mais n’est distribuée que 2 heures par jour. Il faut faire bouillir l’eau du robinet pour la boire. La plupart des habitations sont équipées de réservoir pour faire le plein d’eau et palier à la distribution irrégulière du réseau, mais toutes les maisons ne sont pas reliées au réseau d’eau courante. Devant certains restaurants, notamment celui où l’on mange le midi près du marché, il y a un seau d’eau pour se laver les mains. Cela signifie que le restaurant n’a pas d’eau courante. Le menu coûte 1,50 € (soit 5 Soles, pour une soupe, un plat et une boisson).



La grande majorité des habitations n’ont pas d’appareil électroménager, notamment pas de frigo ni de machine à laver. Nous faisons donc nos courses au marché au jour le jour et mangeons très peu de produits frais, aucun laitage. Au marché, la viande et le poisson sont exposés toute la journée à l’air libre, sans glace ou système de réfrigération. Nous nous focalisons sur les fruits et légumes, sans nous aventurer à acheter de la viande…

























Ce qui nous étonne c’est que si certains restaurants n’ont ni eau courante, ni frigo, ils ont tous, sans exception, une grande télévision écran plat allumée en continu !


Nous subissons les coupures à répétition d’électricité, de réseau téléphonique ou d’eau, parfois jusqu’à 2 à 3 jours par semaine. L’eau chaude n’est disponible qu’à la douche grâce à un chauffe-eau électrique instantané, avec disjoncteur et fils électriques apparents dans la douche.


A Cutervo, peu d’habitants ont une voiture. Les gens se déplacent essentiellement à pied, à cheval, ou en moto taxis. Pour moins de 40 centimes d’euros (soit 1,50 Soles), un moto taxi nous dépose où l’on souhaite dans la ville.

Quant aux transports collectifs pour rejoindre une autre ville, les horaires de mini bus sont incertains, à la bonne volonté du chauffeur. Nous interrogeons 5 personnes pour connaître l’horaire d’un mini bus, et nous obtenons 5 réponses différentes. Il faut donc être patient et attendre autour d’un horaire moyen le passage du mini bus. L’horaire est plus précis lorsque l’on prend le bus dès la première station de départ. Toutefois, si le départ est annoncé à 14h30, le chauffeur ne part que lorsque son mini bus est plein, ce qui peut grandement retarder le départ… D’un autre côté, il faut arriver en avance pour être sûr d’avoir une place, car si le bus est plein avant l’heure, il part !
















Une autre chose étonnante, c’est la musique à fond du camion de collecte des déchets, avec la même chanson en boucle pour sensibiliser les habitants et annoncer son passage imminent. Les habitants sortent alors leurs poubelles. Mais malgré ce service en porte-à-porte, nous retrouvons énormément de déchets partout, dans les rues, aux abords des routes, chemins et rivières.
















Côté bâtiment, la quasi-totalité des habitations sont inachevées, en perpétuels travaux. Lorsqu’un étage est terminé, les structures en métal dépassent, sans toit, laissant la possibilité de construire un nouvel étage un jour ou l’autre…




Nous ne nous attendions pas non plus à trouver des arènes à Cutervo. Ici, la corrida est très appréciée, et même l’équivalent de la course landaise existe (écarts de vaches, sans mise à mort) ! En juin, les aficionados de toute la région de Chiclayo à Cajamarca, à plus de 6 heures de route, se déplacent pour assister aux corridas de Cutervo !


Enfin, nous gardons en mémoire une anecdote assez surprenante d’une personne qui nous a demandé combien de temps durent les contrats de mariage en France. Pensant que nous les européens, nous sommes très frivoles et par conséquent nous décidons à la signature du contrat de mariage la durée qui nous convient pour rester avec notre partenaire ! CDD ou CDI ?!


Cette immersion dans la vie locale nous fait prendre conscience à quel point notre mode de vie français est extrêmement confortable et organisé. Ce qui nous semble évident pour nous, ne l’est pas pour les péruviens… et inversement.


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